Le kintsugi serait apparu à la fin du XVe siècle. Le Shogun Ashikaga Yoshimasa ( 1435 – 1490 ) ayant cassé son bol à thé favori, émit le souhait de voir ce dernier réparé. Le bol fut alors renvoyé en Chine d’où il provenait . Le bol étant revenu réparé par des agrafes métalliques, les artisans japonais auraient cherché un moyen de réparation plus esthétique. Le Kintsugi était né.
Cela relève d’une philosophie qui prend en compte le passé de l’objet, son histoire et donc les accidents éventuels qu’il a pu connaître.
Une céramique brisée ne signifie plus sa fin ou sa pose dans une vitrine, mais un renouveau, le début d’un nouveau cycle et une continuité dans son utilisation. Il ne s’agit donc pas de cacher les réparations, mais de mettre celles-ci en valeur.
Nous pratiquons la technique traditionnelle japonaise de restauration : le kintsugi.
Notre laque vient du japon et nous utilisons de la poudre d’or véritable. Ainsi les céramiques restaurées peuvent à nouveau être utilisées. Même si des éléments de céramiques sont manquants, nous les reconstituons à la laque (urushi) . Toute mes matières premières( urushi, tonoko.) nécessaires à la réalisation du kintsugi proviennent du Japon.
Si votre objet a été restauré par le passé de façon non déontologique (agrafes, colles toxiques….) nous pouvons établir un protocole de restauration afin de rendre son intégrité à votre œuvre.